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L’Hôtel de Ville

HISTORIQUE DE LA MAISON COMMUNE D’ANNOEULLIN

Durant plusieurs siècles, les limites de la commune d’Annœullin furent très contestées par les villages environnants pour le partage des marais. Ce n’est que sous le Premier Empire que ces difficultés ont été résolues.
Au XIXème siècle, le projet de construire une mairie à Annœullin allait se concrétiser.
Le 18 juillet 1849, le Conseil municipal, dirigé par Valérien COUVREUR, décide de construire des locaux scolaires pour les garçons sur une parcelle d’une superficie de 18 ares 60, située rue Nationale (à l’emplacement de l’actuelle salle Jesse Owens).
En 1852, un corps de garde, un dépôt pour la pompe à incendie et une prison sont ajoutés en façade.
En août 1863, le rehaussement d’un étage de ces bâtiments permet d’y envisager l"installation des services de la municipalité. Une bascule publique est également installée sur le trottoir devant la façade.
Les locaux de la maison commune ainsi construits resteront à cet endroit jusqu’à la veille de la première guerre mondiale.

L’ancienne Mairie rue Nationale (à hauteur des n° 36 & 38 actuels)

Construction d’une nouvelle mairie

Dans sa séance du 26 Décembre 1911, le Conseil municipal réuni sous la présidence d’Auguste COURMONT, approuve le projet de construction d’un Hôtel de Ville qui sera édifié en plein centre du village.
Ce projet répondait aux besoins de la population de l’époque qui s’élevait à 5700 habitants. Pour le réaliser, l’agrandissement de la Grand-Place fut nécessaire et un terrain d’une contenance de 295 m2 appartenant à André et Aglaé PARSY, fut acquis le 5 Mars 1912, pour une somme de 6000 Frs.
L’adjudication des travaux recevait l’approbation préfectorale le 16 mars 1912 . [1]
Le 10 juin 1920, Horace POUILLET, l’architecte-concepteur, qui suivit le bon déroulement des travaux, signa leur achèvement en donnant quitus à Jules BONNET, entrepreneur et constructeur.

L’Hôtel de Ville durant la guerre 14-18

Modernisation de l’édifice

Les travaux d’installation électrique à l’intérieur de l’Hôtel de Ville allaient être exécutés durant le second semestre de l’année 1939.
En 1954, l’assemblée communale décidait de faire remplacer par du carrelage le parquet devenu défectueux. En 1972, l’adjonction de 4 bureaux supplémentaires au 1er étage complétait cette première modernisation.

Modification du beffroi

Le 22 Juin 1959, Henri BONTE, maire de l’époque, informait les membres du Conseil municipal de la nécessité de modifier le beffroi de la Mairie, en très mauvais état. Cette modification avait pour but de remplacer le clocheton dont le beffroi avait été pourvu à l’origine. Son état de vétusté représentait un réel danger.
Par mesure d’économie, la remise en état s’avérant onéreuse, le Conseil municipal préféra le faire supprimer en aménageant une plate-forme entourée d’un petit mur en ciment où fut réinstallée la sirène qui se trouvait initialement à l’intérieur du clocheton.
Ces travaux de transformation furent terminés le 12 juillet 1959.

Extension et aménagement de l’Hôtel de Ville

Le 24 Juin 1983, le Conseil municipal se réunissait sous la présidence du Docteur José POGGI, maire, afin d’étudier les six solutions proposées par José SEGERS, architecte, relatives à la rénovation et l’extension de la mairie.
Après discussions, il s’avéra que le transfert de l’Hôtel de Ville actuel toucherait sans aucun doute au côté affectif attaché au bâtiment existant et que la plus sage solution et la moins onéreuse consistait à transformer, agrandir et moderniser le bâtiment existant. Ce qui fut entériné par l’assemblée communale lors de sa réunion du 22 Janvier 1986.
Le 19 Octobre 1986, le Docteur José POGGI, lors d’une cérémonie officielle, posait la première pierre pour la "transformation et l’édification d’un nouvel Hôtel de Ville".
Les employés continuèrent à travailler dans leurs anciens bureaux jusqu’au 20 Mai 1987. De cette date jusqu’au 20 Mars 1988, tous les services furent regroupés dans la partie nouvellement construite.
Le 30 Mars, après un ultime déménagement des bureaux, le personnel pris possession des locaux définitifs. Les administrés pouvaient ainsi être mieux accueillis et bénéficier d’une administration installée dans des bureaux clairs, spacieux et fonctionnels.

Source : Archives communales et départementales


Publié le 20-03-2012, révisé le 27-02-2013

[1Notons que sur ce terrain se trouvait encore en 1884 un des 3 abreuvoirs à chevaux du village.

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